dimanche 24 mars 2013

Schlumbergera encore et toujours.

                Quand on aime, on ne compte pas. Faut il bien qu'elles m'aiment, au moins un peu, pour m'offrir sans cesse de si belles fleurs. Elles poussent si bien, que c'est un plaisir d'en offrir des morceaux aussi.
                 C'est aussi ce que j'aime avec elles, le fait de pouvoir les partager avec ceux qui les apprécient autant que moi.

                 Voilà toute la famille, au complet ou presque (Schlumberga d'Uzès se repose).
Primo, la première floraison de Schlumbergera doré à la maison. Il ne lui a pas fallu longtemps pour s'approprier sa nouvelle demeure. Elle fait la timide, mais faut pas s'y fier...


Deuxio, Schlumbergera pourpre, acquise l'hiver dernier pour remplacer ma très chère d'Uzès qui se mourrait, mais qui, à mon plus grand soulagement a bien voulu renoncer à cette orgueil d'être pleuré à sa mort. Qu'est ce qu'elle est jolie...


Et enfin, Schlumbera rose tendre qui tend à la violence raffinée pour sa dernière floraison (son nouveau pot plus grand lui sied à ravir).



Himantoglossum robertianum

                C'est l'une des orchidées les plus répandue dans le Vaucluse. On la trouve dans les collines au sol calcaire (pas difficile dans la région) plutôt dans des prairies bien ensoleillées, sur les bords de chemin, (de stade aussi! :p)

 
                Elle possède des feuilles larges en rosette assez caractéristiques et la hampe unique croît au milieu. C'est la première à offrir aux regards ses joailleries précieuses dans l'année. Elle peut, dans les zones favorables, fleurir dès début Mars.

               Voici la perle.




Vanité

                Narcisse. Ta vanité est telle que jamais tu ne te donnes la peine de nous adresser la moindre parole. Qui es tu donc pour parler à ces êtres (sont ce des êtres d'abord?) issus de la fange la plus abjecte qui soit. Tu n'admets notre présence uniquement pour te sentir être (et quel être?)
Tu te complais de notre présence pour ensuite vomir le contact que tu as eu avec nous mais dont tu as viscéralement besoin pour exister.

 
                Il est vrai que tu es un être lumineux, incandescent, iridescent même. Un être approchant l'Absolu et l'Infini, au plus proche des Divinités de la Rome Antique.
                Mais cesse donc. Ta nature profonde est Terrestre, ton essence n'est pas si différente de la nôtre. Tu es né dans la fange et comme nous tu respires cette abomination qui t'étouffe et te broie. Te contempler sans cesse à travers une source mensongèrement limpide ne te conduit à rien. Quitte tes Illusions de puissance, tes Idylles fantasmagoriques et marche dans l'ignoble boue à nos côtés.

Dissimulation

                Le printemps est partout. Sur le calendrier surtout, dans nos intérieurs parfois, mais dehors...dehors!
La morosité la plus totale règne. C'est Mars.
Mars farceur et tordu qui nous offre pour aussitôt nous reprendre. Il aime offrir quand nous sommes enfermés et nous priver quand nous pourrions vagabonder délicieusement...
Mais Mars ne dure qu'un temps! Bientôt tu prendras tes cliques et tes claques pour des pays luminescents. Nous te regretterons. Car malgré tout, tes caprices facétieux laisse de délicats trésors sur le bord du chemin...