dimanche 25 novembre 2012

Fées d'hiver

                Simplement quelques photos pour vous faire part de la très belle floraison des Schlumbergera cette année.

                Celle du rose pâle surtout a été assez impressionnante. Il faut dire qu'il a un belle taille maintenant, donc autant de fleurs qu'il est grand.

 
 
 
 
Le rose pourpre acheté l'hiver dernier est aussi magnifique...
Les fleurs me font réellement penser à des fées, des papillons ou des colibris en envol...
 
 


 

Conte Automne

                Pomme errant, rêves de pommes, rondes, rouges, brillantes. Pomme tombe d'une mare jusqu'aux catacombes. C'est le lieu où reposent feuilles et natures mortes, côte à côte assoupies, oubliés les rayons, oubliés les écorces, tout ça n'est que le cadet de mes soucis, déclare Pomme.   

 
                Pomme pourrie, douceatre, blanchatre, que c'est reposant d'être sans couleur, plus de jaune, de vert, rien que des plis, une mousse soyeuse et ce jus qui s'écoule poisseux, il pleut. Il pleut au fond de la mare, et tous rient.

 
                Il n'y a pas de faim, il n'y a plus de guerre, et naguère semble loin déjà. Pomme oublie le temps, le temps qui passe comme roulait Pomme au temps où Octobre passe.
Pomme oublie, couverte de moisissures, et les champignons conciliant la rassurent, la réchauffent, la couvrent de leurs manteaux doucereux.

 
                Pomme ferme les yeux, elle ne voit plus, les branches au dessus d'elle, les oiseaux, les tourterelles qui de leurs yeux en tête d'épingle la voyaient tendrement écharnée. Elle ne voit plus le sol lointain, si lointain que plus rien ne comptait pour Pomme que cette chute à venir, elle le savait. Et plus de questions pour Pomme, plus aucunes, plus jamais. Rien que des farandoles de givres, des valses de blizzard, des aiguilles de froid pour pourrir éperduement.

 
                Pomme oublie maintenant, sous des lambeaux de lierre, sous des aiguilles de pins. Sa chair se mèle à la Terre, la terre humide et noire de la mare, Pomme n'a plus de peau, Pomme n'a plus de moelle, Pomme n'est que purée pourrie poisseuse et putrifiée. Pomme sourit. Pomme d'Automne.

samedi 10 novembre 2012

Cactus de Pâques

                     Il est arrivé dans les bras d'une amie, la même personne qui m'a menée la Dendrobium Siam Jewel.
Je l'avais vu dans un aride pot, suspendu à un pilier de portail, chez elle, et je m'étais émerveillée devant cette plante aux feuilles (ou plutot tiges devrais je dire) si semblables à celles des Schlumbergera mais avec des fleurs tout à fait différentes.

                Elle m'en a donc fait une bouture. Tout comme les Schlumbergeras, c'est une chose très facile à faire chez ces plantes. Il suffit de choisir une feuille qui en porte deux fois deux autres, ainsi elle constitue une base et les feuilles restantes donneront naissance à de multiples autres feuilles.
Pour cela il suffit de trancher délicatement la feuille base à l'attache. Une fois séparée, mon amie conseille de laisser à l'air libre deux jours environ, pour que la blessure cicatrise un peu avant de se retrouver dans la terre (j'ai fait avec et j'ai fait sans avec autant de succès dans les deux cas tant ces plantes sont simples).

               Une fois arrivé, je l'ai mis dans du substrat à orchidée (je sais je sais, je suis irrattrapable) et puis il est resté au frais à l'intérieur tout l'été, en profitant de la vaporisation tous les jours et de l'arrosage une fois par semaine.
              Il a poussé à une vitesse impressionnante, il doit bien avoir une vingtaine de feuilles maintenant!

              Enfin le petit monstre, en attendant de vous régalez de ses fleurs.

Cactus de Noel le jour de sa mise en pot, avec une belle bordure bordeau.

Croissance impressionnante!

Une Phalaenopsis d'anniversaire, pastel d'automne.

               C'était un jour d'automne, un jour de semaine d'automne, une froide nuit monotone accompagnait la plaine atone... Un jour qui passe sans laisser plus de traces qu'un pied posé dans le sable le long de l'écume des vagues. (Mais?)
               Mais un cadeau délicat, coquillage nacré, déposé sur la plage, au hasard du reflux, attendait là d'être découvert.
               Cadeau délicieux à l'attention d'une épouse, d'une mère, qui avait pourtant décrété ne plus vouloir de ces bestioles là comme cadeau.

              Mais dit- on non au hasard qui frappe à notre porte?
Et même s'il ne faut ramasser toutes les fleurs sous prétexte qu'elles sont jolies et avenantes, on ne jette pas dans le caniveau celles cueillies pour nous.


                Voici la Princesse Pastelle, aux fleurs sans cesse changeantes.