jeudi 13 septembre 2012

Un Schlumbergera doré.

                    Ahlàlà, je suis réellement incorrigible! Alors que je sais très bien que la place va bientôt de nouveau être limitée chez moi (car arrivée de l'hiver signifie pour beaucoup de plantes le passage en intérieur), je ne peux m'empêcher, parfois, d'acquérir... Il y en a toujours une qui m'attire, me tente, me chuchote à l'oreille des mots tendres et tentants...

                   Lundi, en allant à l'épicerie, je croisais la route d'une Schlumbergera inconnue à ma connaissances, ne fréquentant que des fuschias soutenus, roses pâles et croisant parfois en magasin ou chez des gens de délicates blanches.
Une belle couleur dorée, douce, avec des organes reproducteurs fuschias. Ah qu'elle était jolie! Mais je la laissais là me susurrer ses  invitations.

                  Aujourd'hui, jour de grand vent, après une promenade en compagnie de mes parents, nous passâmes à l'épicerie, l'originale était là, je ne fis ni une ni deux et la reçue dans mes bras. Merci Maman ;) !
                 Ce jour de prérentrée est déjà illuminée par cette plantounette, et une autre surprise, un cadeau s'annonce pour bientôt encore...

                 Apprécier son éclat avec moi, et souhaitons lui une bonne adaptation, avec ses compagnes.



samedi 1 septembre 2012

Faire fleurir la Miltoniopsis

                C'est bien connu, faire fleurir une Miltoniopsis dans le Sud de la France n'est pas aisé, de part leur faible résistance à la chaleur. Idéalement, la température ne devrait pas dépasser les 24 à 25°C pour les voir fleurir.
Pas évident quand nous avons à l'intérieur de la maison jusqu'à parfois 29°C...

                La Milto que j'ai acquis l'an dernier était bien fleurie, avec deux pieds aux pseudo bulbes bien développés. Après qu'elle eut fini de fleurir, elle a commencé à en faire deux autres, avec de belles feuilles, parfois en forme d'accordéon, ce qui signifie un manque d'eau pendant la croissance (pourtant, elle a de l'eau une fois par semaine, m'enfin bon).

               Elle était dans un substrat plutot grossier avec une grande part d'écorce, et un pot particulier, troué sur les bords afin de favoriser la circulation de l'air autour des racines, et le maintien au sec des racines.

               Avec l'arrivée des grosses chaleurs, elle fut comme les autres vaporisée le matin et en début d'après midi, pour les aider le mieux possible. Pendant mon voyage, l'arrosage continua une fois par semaine, mais pas la vaporisation.

              Les bulbes me semblant bien flétrit, et les feuilles repliées sur elle-même, je me dis qu'elle avait chaud, beaucoup trop, et que ce pot n'était pas adapté pour elle qui souffre facilement du chaud. Je la rempotais donc dans un pot normal, qui garde mieux l'humidité. Elle embaumait la fleur de Miltoniopsis me fis je la réflexion.

             Je retournais la voir plus tard et en regardant bien (ou plutôt mieux) je découvris une petite hampe dissimulée dans le creux d'une feuille, avec un bouton bien développé, et un tout sec. Stupéfaction et joie un an après son arrivée.
            Je continue comme jusqu'à maintenant à vaporiser, une fois par jour, la chaleur est moins oppressante. Je croise les doigts pour qu'elle la mène à terme.

            Comme quoi, même avec la forte chaleur et le fait qu'elle ait un peu souffert de la sécheresse, elle fleurit. C'est vrai qu'on entend souvent que les orchidées ont besoin de souffrir pour fleurir (pot étroit, substrat sec par période), et bien je pense que dans une certaine mesure c'est vrai, cela fait déclencheur.



              Je suis vraiment vraiment très heureuse, si elle va jusqu'au bout, ce serait la deuxième orchidée autre que la Phalae que j'arriverais à faire fleurir, et c'est vraiment encourageant pour une amatrice comme moi.

            Je vous souhaite de parvenir aussi à faire fleurir vos Belles capricieuses ou sensibles.