mercredi 29 mai 2013

Anacamptis pyramidalis

                Et voici la petite dernière, rencontrée aujourd'hui sur les sentiers de Saumane.


Tige frêle et courte, tremblotante au milieu des bosquets de thym... Un éclat rose en haut d'une terrasse de pierres sèches m'indiqua sa présence discrète...Bientôt sa lumière s'éteindra, aussi discrète qu'elle est venue...
Des fleurs en boutons d'épingles avec un labelle large et trilobé, une petite perle commune et non protégée.

Encore quelques photos...





Cephalanthera damasonium

                En voici une autre, très commune parait il, bien que je n'en ai rencontré qu'un seul exemplaire pour l'instant. Elle ne bénéficie d'aucune protection. Elle possède une tige d'une bonne vingtaine de cm, avec des feuilles courtes et rondes.

 
               Celle rencontrée poussait sur les bords d'un fossé et n'était pas encore tout à fait épanouie. N'en ayant pas trouvé d'autres depuis ces 3 semaines, je la partage en l'état avec vous... (Et je ne vous raconte pas la difficulté, pour prendre quelques malheureuses photos, par un mistral d'enfer avec mon téléphone portable!!) On devine seulement le labelle jaune...


Limodorum abortivum

                Bonjour à vous. Après un certain nombre de promenade à but botanique ou non, je prends un peu de temps pour partager avec vous quelques espèces de plus, découvertes au grès des chemins hasardeux.

                 Pour mes Orchidées "domestiques", ne vous en faites pas, elles sont toujours là et vont bien. J'ai enfin réussi à éradiquer la cochenille farineuse dont le plupart de mes Phalaenopsis étaient infestées, certainement après l'arrivée d'une des nouvelles. Oui, il y en a une en particulier, issue d'un sauvetage dont je vous parlerai bientôt, une fois qu'elle aura fleuri (elle prépare une ou deux hampes) et j'attends la surprise de sa couleur avec vous. L'Immaculée Phalaenopsis et la demoiselle Pastelle prépare aussi des petits écrins tendres. A suivre donc.
 
Mais pour l'instant, j'aimerai vous parler et vous montrer Limodorum abortivum. C'est une orchidée très commune sans protection particulière assez bien répartie dans le Vaucluse. Elle possède une tige épaisse et violacée mesurant parfois jusqu'à 50 cm de haut.
J'ai eu du mal à obtenir des photos de belles fleurs. Jusqu'à maintenant je ne tombais que sur des plantes en bouton ou fanées... Mais aujourd'hui, j'eus de la chance!! Une grappe de fleurs "parfaites" parmi les "imparfaites".


 
 Elle est assez impressionnante. On dirait un insecte monstrueux et géant, déployant ses ailes pour détruire la Terre d'un seul battement apocalyptique...
Elle est tout simplement magnifique.

mercredi 1 mai 2013

Ophrys passionis

                Mai! La saison des orchidées sauvages bât son plein jusqu'à Juin. C'est là où la plupart des espèces du Vaucluse vont fleurir. C'est le moment de partir en balade et d'ouvrir grand les yeux à leur recherche.
                C'est sympathique, ça rajoute une touche plaisante aux balades, comme un jeu: tu marches hors sentier, tu observes la végétation à tes pieds, et oh! en voilà une. Alors tu t'agenouilles pour la regarder de plus prêt, tu galères 20 minutes avant d'avoir une photo viable quand tu n'as comme moi qu'un portable pour faire tes photos en macro, tu ouvres ton bouquin afin d'identifier la sauvage créature et, heureux, tu lui dis "à bientôt" avant de repartir guilleret pour en voir d'autres.
 
                 En ce premier Mai, je partis donc jouer à ce jeu dans la colline de Caumont-Sur-Durance. Qu'importe le muguet, d'autant plus s'il ne vient pas du jardin. Il y a mieux.
 
 

                  Voici Ophrys passionis, une orchidée du genre Ophrys. Elle a donc pour technique de reproduction celle d'avoir adapté sa forme de façon à attirer les insectes de forme semblable, et parfois en émettant les phéromones de l'insecte correspondant.
 

C'est la première que j'observe. J'ai bien failli ne pas la voir, elle est vraiment petite: les feuilles sont presque absentes. Ne dépasse du sol qu'une tige frêle d'une dizaine de cm de haut, portant une ou plusieurs fleurs de tout juste un cm, se fondant vraiment dans le paysage.
Elle a l'air d'affectionner le plein soleil et les sols calcaires.


Elle a deux petites taches jaune en haut de son labelle qui font penser aux yeux de l'insecte, labelle qui est légèrement velu et pourpre. Les fleurs vieillissantes tirent d'avantage sur le marron.

 
J'ai été absolument ravie de la voir, et je vous jure qu'une fois que vous en avez vu une, vous ne manquerez plus les suivantes.
 
En vous souhaitant de partir à leur rencontre.