dimanche 26 août 2012

Encore une leçon.

               La Phalae de l'article "Une phalaenopsis peut nous raconter bien des choses" a fini son enseignement. 
Fragile, elle était prête à fleurir malgré tout. Elle a perdu ses boutons un à un pour n'en conserver qu'un, très gros, il semblait prêt à s'épanouir dans les quelques jours suivant mon départ en Equateur.
                Que nenni, il est tombé dès le lendemain de mon départ. Et pour couronner le tout, ses feuilles ont jauni une à une et sont tombées. A mon retour il ne restait que la très jeune feuille du centre et une autre, bien pourrie, tout comme le coeur. Elle a été dépotée, bon réflexe, durant mon voyage au vue de son état et ma mère n'a pu que déplorer la totale absence de racine, résultat d'un long affaiblissement, peut être arrosage trop abondant de ma part bien que toujours une fois par semaine.
                Je m'inquiétais aussi depuis de longues semaines d'une couche dure et blanche à la base des feuilles. Je pense qu'elle a fini par être victime d'un champignon.

               Enfin bref, pour moi cette orchidée symbolisait le schéma type d'une relation aux apparences merveilleuses mais à la base absente, qui, selon moi avec des efforts pouvait "refleurir", donner avec le temps quelque chose de beau, fort, vivace. Je dois me détromper: quand une relation est pourrie dès le départ, elle le restera toujours. La moindre faiblesse, défaillance, absence de notre part et c'est la fin de cette histoire. Autant laisser tomber dès le départ, continuer sa route sans détourner la tête...
              

jeudi 9 août 2012

Ici ou là-bas?

           L'autre bout du monde. A vol d'oiseau, qu'est-ce? Combien arrivent à destination sur ceux partant à l´unisson? Les 3 quarts, la moitié, moins peut être? Et combien encore en reviendront, avec assez de force, un nouvel horizon pour toujours revenir, s'établir, repartir encore quand sonne l´heure de la mauvaise saison.


Cymbidium blanc
          N'avoir de la passion que pour ces nouveaux départs, enfiévrés mais cherchant toujours mieux, toujours ailleurs.
Qu´est-ce ailleurs? Ce qui n'est pas ici. Qu'est-ce qui n'est pas ici? C'est là-bas. Mais à ce qu'ils trouveront là-bas, il manquera quelque chose d'ici.


Un lumineux cymbidium orange, magnifique
         Que faire alors? Ici? Là-bas? Que ne te manquera-t-il pas?
         Sans doute pas les astres. Etoiles, lune, soleil, le ciel et ses nuages sont toujours les mêmes. Les villes se ressemblent toutes. La nature, bien que différentes selon les continents, fait partie d´un tout.
Cymbidium jaune au label panaché de violet
        Non, ce qu´il te manque est une chose qui se construit, lentement, elle est précieuse, rare et unique.
Unique car elle dépend de toi et d´une autre personne. 
Encore cymbidium jaune, et vous vous rendez compte, dehors...
        Nous sommes maintenant 7 milliards d´habitants. Chacun unique. Si un unique se lie à un unique, cette liaison l'est doublement. Jamais nulle part tu ne pourras bâtir une liaison semblable car tu auras beau fouiller la surface du globe, nulle part ailleurs tu ne trouveras la meme entité qui, à vous deux ferez un tout.
        Tu créeras au mieux d´autres liens, ailleurs, partout, mais jamais tu ne recréeras ce que tu construisis ici.


Et voici un véritable Epiphyllum, rien en commun avec le Schlumbergera n´est ce pas?
        Bien sur, si tu n'as pas connu un lien aussi fort, tous te sembleront interchangeables. En ce cas, va, tu as raison, file parcourir le monde, pars vite, cherche ce 1 qui avec toi resterez 1, mais plus fort.
Odontoglossum sentant tres bon
       Mais sache te rendre compte que tu l'as trouvé. Et quand ce sera le cas, ne le perd pas de vue, ne le quitte pas pour un horizon aux lueurs vermeilles, tu le perdrais peut-etre pour ne le retrouver plus.


Petite orchidee...
       Si quand bien même tu crois pouvoir trouver mieux, et qu'après maints essais, maintes tentatives, tes efforts restent stériles, si tu t'en rends compte, alors peut être n'est il pas trop tard.
       Envole toi, vite, ne perds pas une seconde et fouille le ciel à la recherche de ce compagnon perdu. S'il fut l'unique pour toi, tu restes l'unique pour lui, et ni le temps, ni la distance ne pourront rien y changer. Pas meme à l'autre bout du monde.


Pour vous maintenant,  encore quelques orchidées 
d´Ecuador.



Orchidee miniature



Petit Phragmiopedilum


Minuscule orchidee




Dans la nature, les orchidees sont epiphytes et poussent sur les arbres...
                     
Une odonto comme je les aime

 

                            Une pensée du bout du monde.