dimanche 26 août 2012

Encore une leçon.

               La Phalae de l'article "Une phalaenopsis peut nous raconter bien des choses" a fini son enseignement. 
Fragile, elle était prête à fleurir malgré tout. Elle a perdu ses boutons un à un pour n'en conserver qu'un, très gros, il semblait prêt à s'épanouir dans les quelques jours suivant mon départ en Equateur.
                Que nenni, il est tombé dès le lendemain de mon départ. Et pour couronner le tout, ses feuilles ont jauni une à une et sont tombées. A mon retour il ne restait que la très jeune feuille du centre et une autre, bien pourrie, tout comme le coeur. Elle a été dépotée, bon réflexe, durant mon voyage au vue de son état et ma mère n'a pu que déplorer la totale absence de racine, résultat d'un long affaiblissement, peut être arrosage trop abondant de ma part bien que toujours une fois par semaine.
                Je m'inquiétais aussi depuis de longues semaines d'une couche dure et blanche à la base des feuilles. Je pense qu'elle a fini par être victime d'un champignon.

               Enfin bref, pour moi cette orchidée symbolisait le schéma type d'une relation aux apparences merveilleuses mais à la base absente, qui, selon moi avec des efforts pouvait "refleurir", donner avec le temps quelque chose de beau, fort, vivace. Je dois me détromper: quand une relation est pourrie dès le départ, elle le restera toujours. La moindre faiblesse, défaillance, absence de notre part et c'est la fin de cette histoire. Autant laisser tomber dès le départ, continuer sa route sans détourner la tête...
              

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