lundi 23 avril 2012

Bégonia bambou!!

         J'ai la grande joie de vous présenter une nouvelle plante, pas une orchidée, pardonnez moi.
Voici nommée Bégonia bambou, ou plutot une bouture (Bébégonia?).



          Le joli bébé est arrivé le 17 mars, dans les mains de l'Ami qui m'avait auparavant offert le Paphiopedilum du Jour de l'An. Blotti dans sa boîte de conserve-pot artisanal, je lui offrit une place sur mon radiateur, tout prêt de ma fenêtre.
          Il baigne donc dans la lumière du matin et est protégé l'après-midi.

           Rempoté une dizaine de jour après, il ne présentait encore aucun début de racine, mais aucun signe de flétrissement. L'espoir était bien là.

           Depuis quelques temps, le petit bout a fait 3 feuilles successivement, ce qui me fait dire que ça y est, il est parti!

J'adore cette plante.

Tout d'abord, ses feuilles disymétriques, avec les petits points blancs, d'autant plus blancs qu'il s'est gavé de lumière.


Ensuite, la façon dont naissent ses feuilles, enfermées dans de petits tubes, tels des cocons, elles se défroissent lentement, chaque cocon renfermant en plus de la feuille un autre cocon!


De plus, ce bonhomme vert tendre va grandir, grandir, formé un arbuste plus ou moins foufou, selon si je le taille, ou très peu, comme la plante mère dont il est issu, chez mon Ami.

Et en plus, il fleurit!!
Patience...

Rempotage de Phalaenopsis Black jack

Voyant de la mousse se développer en trop grand quantité à mon gout dans le pot de Phalaenopsis black jack (car pot fermé, que je déconseille), et ne l'ayant rempoté à son arrivée en Mai, je me dis qu'il était temps.

Armée de mon journal pour protéger la table, je dépotais donc la jolie avec précaution, car elle porte tout de même 4 hampes prometteuses!

J'enlevais toute la terre coincée entre les racines, et voulu couper celles abîmées, mais la potée étant dans un état magnifique, je n'eux rien à faire d'autre que la mettre dans un substrat neuf et sec.

Voici les gros vers que sont des racines de Phalaenopsis bien développées et saines.

L'Enfance n'est jamais bien loin.

La tranquilité du soir est fertile à l'imagination créatrice, chose que les Grandes Personnes ont tendance à délaisser, malheureusement, au profit de choses plus sérieuses (et tristes).
Voici donc un dessin, mais il a un je-ne-sais-quoi qui ne l'inscrit déjà plus dans le cadre léger et insouciant de l'enfance.

Mon inspiration, les fleurs, ces délicates Muses.

"-Qui es tu,toi?
Ce n'était pas un début encourageant pour une conversation. Alice répondit, avec une certaine timidité :
-Je...je ne sais pas vraiment, madame, pour le moment. Du moins, je sais qui j'étais quand je me suis levée, mais je pense que, depuis, j'ai dû changer plusieurs fois.
-Que veux tu dire par là? demanda sévèrement la Chenille. Explique toi!
-Hélas! madame, le "moi" que vous me demandez d'expliquer n'existe plus. Je suis une autre voyez vous.
-Non, je ne vois pas.
-Je regrette de ne pas pouvoir être plus claire, répondit Alice très poliment. Je suis la première à ne rien y comprendre, et c'est très perturbant de passer d'une taille à une autre tant de fois dans la même journée.
-Pas du tout.
-Eh bien, vous ne vous en êtes peut être pas encore rendu compte, dit Alice, mais quand vous devrez vous changez en chrysalide- un jour, vous serez obligée, vous savez- et ensuite vous changez en papillon, je pense que cela vous paraitra un peu bizarre, non?
-Pas le moins du monde.
-Eh bien, vous n'êtes peut être pas de cet avis, mais je sais que, moi, je trouverais ça très bizarre.
-Toi! dit la Chenille avec mépris. Qui es tu toi?
Ce qui les ramena au début de leur conversation." [Alice au Pays des Merveilles- Lewis Caroll]


dimanche 1 avril 2012

En terrasse.

        Avec l'arrivée des beaux jours, certaines de nos pensionnaires déménagent pour leur résidence d'été, ensoleillée puis plus tard ombragée, quand le treillis luxuriant de la vigne vierge étend généreusement sa verdure...

        Les deux Schlumbergera les plus développés prennent leur bain de soleil à côté des cactus de mon petit frère et de ma Crassula, dont je n'ai encore parlé ici, et pourtant je l'aime bien!

Le gros schlumbergera de ma maman


A gauche, ma petite schlumbergera et à sa droite ma jolie Crassula =3


        Elle est issue d'une bouture prélevée chez une dame agée, il y a 2 ans je crois, elle est toute belle, pousse bien... J'aime ses feuilles rondes et grasses et son "tronc" épais. Quand elles sont plus grandes, bien ramifiées et avec un gros tronc de 4cm de diamètre, elles m'évoquent de véritables baobabs mignatures...

Un cadeau rêvé!!

        Une grande joie à vous faire partager, car c'est un évènement qui arrive pour la première fois chez moi : la phalaenopsis jaune pâle, la Douce ensoleillée me fait un superbe cadeau.

        Elle nous a illuminé tout l'hiver d'une magnifique et longue floraison, une belle hampe pendante. Pensant que la redresser lui permettrait de grandir encore en se ramifiant, pour faire de nouvelles fleurs, nous l'avons tutoriser, mais trop tard, la hampe était déjà bien trop raide. Résultat : la hampe a cassé, abrégeant de quelques semaines la vie de ces magnifiques fleurs...
Malheureuse expérience.
      
        Je taillais donc la hampe, par habitude, ou cas où elle oublierai sa rancune pour nous offrir ces fleurs que nous lui avions volé. Je taillais, en biseau, un peu plus haut que communément, au dessus d'un noeud bien développé. Qui après quelque temps se développa, encore, et encore, d'une manière fort étrange : à la place du petit bout rond qui émerge pour donner une ramification, le petit bout était creux, avec une cavité à l'intérieur! Et l'espoir de m'envahir...
        L'attente confirma mon idée : un tout jeune keiki est naît, minuscule bout de chou, magnifique...


         Il me faudra attendre encore plusieurs mois avant que cette feuille de tout juste 1 cm de long se développe, ainsi que des racines... Quand elle sera suffisament forte, je la détacherai et elle formera un individu à part entière...

         Si cette nouvelle me ravit tant, c'est que toutes les orchidées que je présente ici ne m'appartiennent pas, une belle partie est à ma mère. Celà ne pose aucun problème en soit, les miennes et les siennes sont choyées et aimées sans distinction, mais plus tard, quand je partirai pour un chez moi nouveau,  j'emporterai les miennes, et celles de ma mère qui sont sont forme de bulbes ou de cannes car elles se multiplient et divisent facilement (exemple des dendrobium nobiles et ema). Je ferai de même en lui laissant des cannes et bulbes des miennes.

        Par contre les Phalaenopsis ne se multiplient qu'exceptionnellement, donc impossible de partager les potées en deux, chaque exemplaire reste unique...
         La jaune fait partie des orchidées de ma maman, mais grâce à ce délicat keiki, je sais que je pourrais l'emporter...

La malice de Dendrobium Ema

        Vous souvenez vous de la dernière lubie de Dendrobium Ema?
Vous savez, celle de me faire miroiter une nouvelle floraison, une autre chance peut être, de la voir enfin s'épanouir.

Eh bien, là encore, elle s'est joué de ma naïveté: cette délicate tige vert tendre ne fût qu'un leurre de plus à mon encontre, un subterfuge inhumain pour me faire choir de plus haut à chaque fois, tel un sentier de miettes de pain menant à une trappe absurdement découverte.
         La Terrible ne fit simplement qu'une copie d'elle même.