Les orchidées apprivoisées sont elles rentrées depuis presque 2 mois, après s'être gorgée de la luminosité du jardin, adoucit par une vigne vierge vigoureuse. Elles ont pu subir les écarts de température adéquats pour déclencher peut-être quelques floraisons.
Une hampe d'un centimètre à peine pointe chez la vieille Phalaenopsis, qui a pourtant bien souffert de la cochenille, et a des taches violettes bien laides, mais qui ne s'étendent pas...ma foi, elle est simplement éloignée des autres, au cas où, même si la cochenille semble éradiquée, et ne semble pas se porter plus mal qu'une autre malgré sa laideur apparente.
C'est l'odonto qui a le plus vivement réagi à l'extérieur, donc je l'avais privé l'été dernier, craignant qu'il ne soit trop rude pour elle. Elle avait fleuri néanmoins, de deux petites fleurs chaotiques, fin décembre.
Cette année, elle a démarré bien plus tôt, vers mi-septembre, et 5 fleurs nous saluent aujourd'hui.
Quelques heures plus tard, la voilà. Ce sombre bordeaux, on dirait de la cire qui aurait dégouliné, épaisse, lourde et chaude sur les délicats pétales jaunes... Une petite goutte est d'ailleurs tombée sur le labelle, habituellement pâle et immaculé...
Ce matin, les deux retardataires s'étirent, ce soir...elles s'étirent encore... Pardonnez ces précieuses maniérées, la naissance est tout un art. Demain, elles seront parées pour de longues semaines.
C'est vraiment agréable quand elles fleurissent l'hiver, à l'intérieur je trouve. On profite vraiment de leurs couleurs, de leur lumière, justement dans la période où elle manque le plus. =3
Bel automne à vous, puissiez vous vous échapper un peu.
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