samedi 6 avril 2013

Un bouquet d'oeillet.

                Un bouquet d'oeillet comme une pensée délicate à partager. Si délicate que le moindre frôlement d'air dû au frémissement d'un frêle oiseau briserait.
                Ce sont des couleurs, un touché velouté et tendre, peau offerte aux caresses du timide Printemps, si sombre encore.
                Puis la décrépitude suivra,  décoloration totale, blanchiment des sens, sécheresse du coeur. Ne restera rien de l'éphémère Beauté de la jeunesse, l'Essentiel seul subsistera, dans une forme primitive d'absurde résistance, dernier orgueil et farouche volonté d'exister encor aux regards de tous les regards méprisant la faiblesse devenue Loi.

Oeillets sauvages.

2 commentaires:

  1. Petite question comme ca...
    As-tu essayée de les faire sécher sans les abreuver en amont (après leur coupe tout de même :p) pour voir si les couleurs restent à la manière de certaines autres, en plus foncées et automnales certes mais présentes quand même.

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    1. Je n'ai pas essayé avec ces petits oeillets là, mais avec un plus gros. Les couleurs restent, mais en plus pâles, légèrement jaunissantes, comme du papier laissé à vieillir, mais en effet, présentes tout de même.

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