Cet hiver, depuis la cireuse Odonto, rien de plus, je dois le dire. La hampe de ma vieille Phalae mitée grandit encore, et Black Jack, dans un piteux état, en produit également une.
Dendrobium Nobile se meurt, ou a trépassé, ainsi que les Dendrobium Ema...L'hiver fut rude, très sombre...Le manque de lumière, je pense, a fini par leur être fatal...
Tant pis. C'est là aussi la terrible Loi Naturelle. Que le Meilleur l'emporte. Et vive. Ne resteront que celles adaptées à nos étés de braises et nos hivers d'encre.
Il est des fleurs qui poussent en ces hivers et intérieurs.
Des fleurs colorées et calmes, des fleurs aux yeux en boutons et à la voix mélodieuse. Des tourbillons de douceur floconneux et légers comme des anges.
Ces douces fleurs possèdent aussi de fantasques lubies quand il s'agit de se reproduire. Elles sont tantôt meurtrières et assassinent leur progéniture dans un soucis d'interprétation mythiques, tantôt naïves et désarmées face aux besoins de ladite progénitures (eh oui mes jolies, ces choses là se nourrissent). Il y aussi celles prises d'amnésie subite, qui ne savent plus même couver un œuf alors qu'élevant parfaitement la dernière nichée.
Les créatures fantasques et capricieuses ont toutes leur place chez moi. Malgré le mal qu'elles peuvent me faire.
Il y aussi les petites joies.
En voici trois aux allures de crapaud.
Crapauds aux allures de poulet, crapauds mutilés parfois, jetés sans pitié du nid mais nourris malgré tout.
Les crapauds s'emplumèrent petit à petit et...
...Se transformèrent en fleurs.